7 points à connaître sur le tubage de cheminée

Tubage de cheminée : c’est quoi concrètement ?

Le tubage de cheminée est une opération consistant à mettre en place un tube en inox le long d’une cheminée dans le but de la raccorder à un insert à bois, un poêle ou une chaudière. Il est surtout indispensable lorsque le conduit existant ne parvient pas à évacuer les fumées. Toutefois, on peut aussi y avoir recours au cas où la cheminée est délabrée. Le tubage est d’ailleurs envisageable si cette dernière présente des fêlures susceptibles de mettre en danger le bâtiment concerné et ses occupants. À noter que cette fameuse opération permet d’optimiser l’étanchéité de toute cheminée. Grâce à cela, il y a alors moins de risque que le monoxyde de carbone pénètre par ces brèches et arrive dans la maçonnerie.

Aperçu sur les types de tubages de cheminée

Comme évoqué précédemment, le tube employé lors d’un tubage de cheminée est principalement fait d’acier inoxydable. La raison est simple, ce matériau est à la fois facile à travailler, résistant à la corrosion et s’entretient aisément. Il convient donc très bien à ce type d’utilisation. À noter que le tubage peut être à simple ou à double paroi. Toutefois, il peut également être à paroi concentrique. Quoi qu’il en soit, il se décline en général en deux types. On compte ainsi le tubage rigide, qui est idéal pour les colonnes droites dépourvues de sinuosité. Le second type est le tubage flexible. Celui-ci est plutôt parfait pour les conduits présentant des coudes ou inclinés. Par rapport au premier type, il est plus facile à mettre en place

Qu’en est-il du principe de fonctionnement du tubage ?

Le principe de fonctionnement du tubage de cheminée n’a rien de bien compliqué. Dès que le tube en acier inoxydable est mis en place dans le conduit, il se charge de l’évacuation des fumées provenant de l’appareil de chauffage utilisé. Afin d’optimiser le tirage du matériel, il est cependant essentiel de bien définir son diamètre. Cela permettra aussi d’éviter la condensation. En règle générale, le diamètre du tube en inox doit au minimum être le même que celui de la tubulure d’évacuation de l’équipement que l’on compte y raccorder. Il est important de souligner que le conduit ne doit en aucun cas présenter le moindre étranglement. Effectivement, ce dernier est susceptible de gêner la sortie des gaz.

Comment l’installation se fait-elle ?

L’installation d’un tubage de cheminée est réglementée par la norme NF DTU 24.1. Elle se fait en quelques étapes clés. Ainsi, l’installateur commence par contrôler la cheminée afin de vérifier qu’elle est à la fois solide et intègre. En cas de besoin, il procède à son retapage. Il peut même être amené à la renforcer avant de passer à l’étape suivante. À noter qu’il doit en même temps retirer tout tuyau de poêle qui y est mis en place. Il doit d’ailleurs s’assurer que le conduit est assez large pour que la gaine en inox puisse y passer sans encombre.

Une fois tout cela fait, l’opérateur peut passer au ramonage ou au débistrage du conduit. Ce dernier doit être droit et vertical. Il ne doit non plus présenter aucune courbe. Au cas où on doit quand même impérativement installer un coude, il faudra ne pas dépasser une inclinaison de 45°. Pour éviter toute formation de condensation dans la paroi, l’isolation thermique de l’installation est en outre optimisée. Le tubage est ensuite fixé au-dessus de la cheminée à l’aide d’une plaque de finition haute donnant sur la sortie de toit, et assurant simultanément l’étanchéité de l’installation. Le tube est enfin relié à la buse de l’insert ou du poêle à l’aide d’un conduit de raccordement.

Quid de l’entretien du tubage de cheminée ?

En termes d’entretien, il est nécessaire de faire appel à un professionnel pour réaliser un ramonage annuel. L’idéal est toutefois de faire deux ramonages par an. Ainsi, le premier doit se faire à la fin de la période de chauffe. Le second, quant à lui, est à faire de préférence au début de celle-ci. Cela permettra de se débarrasser des divers corps étrangers emportés par le vent et des nids d’oiseaux. En plus des ramonages, il est aussi impératif de faire un contrôle d’étanchéité tous les 3 ans.

Zoom sur les avantages de cette opération ?

Le tubage de cheminée présente un certain nombre d’avantages bien intéressants. Tout d’abord, il offre la possibilité d’améliorer le rendement d’une chaudière à bois ou d’un poêle. Il propose également une excellente étanchéité. Il prévient d’ailleurs tout dépôt de bistre. Grâce à cela, il n’y a alors aucun risque d’incendie de cheminée. Comme il a été vu précédemment, cette opération ne requiert enfin aucun entretien difficile. Malgré ces différents points forts, elle présente tout de même aussi un inconvénient. En fait, son coût est généralement élevé.

Quel budget faut-il alors prévoir pour un tubage de cheminée ?

Le prix d’un tubage de cheminée est très variable. En fait, il dépend notamment du diamètre du conduit, et bien sûr de sa longueur. Il faut d’ailleurs savoir qu’un gainage rigide est souvent plus cher qu’un tubage flexible. Quoi qu’il en soit, dans la majorité des cas, il faut prévoir un budget moyen de 150 euros par mètre dans le cas d’un tubage rigide. Pour un gainage flexible, un budget de 70 euros par mètre pourrait faire l’affaire. Dans tous les cas, il est toujours conseillé de confier l’installation à un professionnel du domaine.